Spleen et plume d’automne (poème)

Ténor, pourtant, ma plume d’airain par ce temps est aphone L'aurore de mes mots, du quotidien s'embrume Lourde comme l'enclume, toi, ma douce subis l'automne Et l'indolence d'une expiration qui s'enrhume. Soupirs graves et lèvres sèches ballantes, tu renâcles Et dans un caprice, acerbe et aimante tu interpelles Celui que tu penses coupable de cette … Lire la suite de Spleen et plume d’automne (poème)

« Ne vivons plus comme des esclaves »

"ΝΑ ΜΗΝ ΖΗΣΟΥΜΕ ΣΑΝ ΔΟΥΛΟΙ" "Ne vivons plus comme des esclaves" ? Il s'agit d'un documentaire grec réalisé par Yannis Youlountas, que j'ai découvert par hasard sur la toile et que j'ai partagé sur les réseaux sociaux. C'est dans ma volonté de lui offrir une visibilité moins éphémère que j'ai décidé d'en faire un billet … Lire la suite de « Ne vivons plus comme des esclaves »

De Rouen à Conakry

Combat pour une libération Le 8 octobre, Mamadou Billo Sy Savané, professeur d’économie à la retraite et figure influente du paysage politique guinéen depuis de nombreuses années, a été arrêté à Conakry  par la police guinéenne sur les ordres du président de la République de Guinée : Alpha Condé. Mamadou Billo Sy Savané, outre le fait … Lire la suite de De Rouen à Conakry

Reviens-moi; (poème)

Réminiscences d'un ailleurs estival ... Là, sur une plage de Barcelone, se tiennent ces sièges de béton, comme un appel à la contemplation, une invitation à l'enracinement du monde.Un lieu, qui possède cette atmosphère singulière entre le flottement et la suspension, et qu'on peine à décrire voire qu'on ne peut décrire aux individus qui, de … Lire la suite de Reviens-moi; (poème)

Le monde a-t-il éclaté en plans de réalité?

existences!

Se pourrait-il tout simplement qu’il n’y ait aucune relation ?

Des choses éparses.

D’ailleurs, la chose même est elle encore une ? Ou bien est-elle devenue plurale ? la fourmilière, c’est toutes les brindilles, toutes les galeries, et toutes les fourmis. En ce sens, toute chose est une ville. Il y a simplement longtemps qu’une ville n’est pas plus ici qu’ailleurs, mais au centre d’un espace propre, qu’elle occupe tout entier, et qui n’a guère de rapport avec quoi que ce soit d’autre. Combien, dans une même ville déjà, de plans de réalités qui s’ignorent absolument ?

C’est cela, la grande relation, omniprésente partout où il n’y a aucune relation : l’ignorance. Volontaire, mutuelle, réciproque, absolue, l’ignorance est devenue la seule loi des mondes sans loi. Longtemps le réel, en son injustice, a été recouvert du voile, pudique mais vécu, du monde. Cette gangue apaisante d’imaginaire se répandait comme un onguent entre le réel et…

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